
IMPRESSION 3D
Dans cette partie nous vous expliquons le processus d’impression en 3D d’une forme 3D que l’on a créé nous-mêmes. Cette forme a été créé sur le logiciel de visualisation 3D ‘SURFER’. Pour imprimer un objet en 3D, il faut passer par plusieurs étapes plus précisément faire passer notre objet à imprimer dans plusieurs logiciels.

Nous avons, après avoir créé la forme 3D sur Surfer, repris ce même modèle sur un logiciel mathématique de visualisation 3D et 4D du nom de Mathmod en y rentrant le nom souhaité pour notre forme et la formule. Le maillage, permettant de représenter une surface ou un volume par un nombre fini d'éléments simples, n’est pas toujours propre sur ce logiciel. Donc pour contourner ce problème, on passe par une forme paramétré de l’objet en faisant une paramétrisation: ici par exemple en posant x=u*z, y=v*z et après simplification on obtient
x=u*((1/3)*u^2-v^2) y=v z=((1/3)*u^2)-v^2.
On recrée alors notre figure dans 'MATHMOD' cette fois-ci avec les équations paramétrées et là le maillage est plus propre, la figure est mieux représentée.


On exporte la figure ainsi obtenue au format .obj de mathmod et on importe le résultat dans blender. Cette exportation au format .obj, format de fichier contenant la description d'une géométrie 3D, est importante car elle permet une utilisation adéquate de la forme en 3D dans le logiciel blender qui va nous permettre de modifier et d’améliorer notre objet. Dans blender on modifie l’objet on lui augmente son épaisseur on rend plus lisses les faces puis on exporte le résultat au format .stl,format qui ne décrit que la géométrie de surface d'un objet en 3 dimensions.


On importe ce dernier dans ‘CURA’ un logiciel qui calculera le parcours de la tête de l'imprimante 3D tranche par tranche. On ajuste dans ce logiciel l’échelle de l’objet ainsi que les autres paramètres à notre convenance. On convertit l’objet obtenu en g-code, langage de programmation développé à l'origine pour des machines-outils par enlèvement de matière avec des adaptations pour l’impression 3D, dans une carte mémoire.


On insère la carte mémoire dans la machine ultimaker2, une imprimante 3d à filament fabriqué aux Pays Bas en 2013, puis sur un petit affichage écran se situant en bas au centre de la machine on sélectionne ‘print’ puis notre fichier puis ‘ok’. La buse, l’élément par lequel sort le filament de plastique fondu d’une imprimante 3D, chauffe jusqu'à un certain niveau et commence à libérer le caoutchouc du nom de PLA tout en décrivant des mouvements qui permettent de construire en même temps la figure voulue.

Voilà les étapes pour imprimer un objet en 3D. Cependant, il faut signifier qu’on peut rencontrer des problèmes lors de l’impression 3D qui peuvent être résolus en réglant au mieux la machine (vitesse, température, etc…).





Quelques photos de notre objet imprimé en 3D
By Khadidiatou